Verbalisation écrite et orale en formation d'enseignant·e·s : quelles contributions aux pratiques réflexives des étudiant·e·s ?
DOI :
https://doi.org/10.26034/vd.fpeq.2021.316Mots-clés :
réflexivité, verbalisation, alternance, formation des enseignant.e.s, rapport aux savoirs professionnelsRésumé
Le développement de la réflexivité occupe aujourd’hui une place centrale dans la formation des enseignants et en constitue toujours un défi. La verbalisation et ses modalités (écrite et orale) étant l’outil principal de développement de la ré¬flexivité, elle constitue un enjeu pour la recherche en formation. L’étude présenté ici investigue cette question au travers d’entretiens menés avec sept étudiantes en formation initiale d’enseignant.e.s à propos de leur rapport à la réflexivité et aux modalités de verbalisation mobilisées. Les résultats indiquent une distinction marquée entre les modalités écrites et orales de la verbalisation. Ils permettent en outre de mener une analyse en termes de rapports au savoir et à la formation qui témoigne de relations complexes et parfois contrariées entre les processus d’ob¬jectivation et de subjectivation des savoirs. Plus globalement, ces observations traduisent des difficultés dans l’articulation théorie-pratique qui se montrent sen¬sibles à l’alternance des lieux de formation et de leurs agents de formation (insti¬tution et professeurs, terrain et formateurs de terrain) ainsi que des identités qu’ils convoquent (étudiant et stagiaire). Dans ce sens, les lieux, en tant que contextes socioculturels, semblent être des déterminants importants dans l’exercice de la réflexivité, notamment par les enjeux et buts de formation qu’ils représentent aux yeux des étudiant.e.s.
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Caroline Léchot, Sheila Pellegrini, Pierre-François Coen 2021

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
