Référentiel : quelle référence pour qui ? Apports du cadre théorique maturanien du languaging pour analyser l’activité d’un acteur-observateur
DOI :
https://doi.org/10.26034/vd.fpeq.2012.128Mots-clés :
référentiel, analyse de l’activité, enaction, languaging, acteur-observateurRésumé
Cette contribution problématise l’« usage » du référentiel dans une perspective enactive. Elle a) questionne l’évidence que peut constituer un référentiel, b) formule quelques hypothèses quant aux conditions d’une consensualité entre acteurs (notamment dans des situations de formation) et c) envisage le risque que peut poser son usage sur le développement d’un pouvoir d’agir qui consiste, tout particulièrement dans l’enseignement, à influencer l’activité d’autrui. Cette problématisation de l’activité qui consiste à « se référer à un référentiel » s’articule autour de trois objectifs. Le premier consiste à distinguer l’objet (significatif pour l’acteur) de l’artefact (significatif pour le chercheur ou un autre acteur) et à esquisser ce que peut être la dynamique d’un « processus référentiel ». Le deuxième propose une approche connotative du langage et repose la question de l’influence du langage sur l’activité d’autrui. Le troisième envisage les conséquences d’une particularité de l’activité humaine, à savoir que tout acteur est un observateur, et est donc susceptible de se méprendre sur sa propre activité en cherchant à prescrire l’activité d’autrui.Téléchargements
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© Nicolas Perrin 2012

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