L' exemple : moyen ou obstacle pour construire un contexte partagé ? Un regard sur l'activité de deux formateurs et d’une étudiante impliqués dans une situation de formation professionnelle
DOI :
https://doi.org/10.26034/vd.fpeq.2007.034Résumé
Dans le cas de la formation professionnelle initiale, comme ailleurs, nous constatons que l’usage des exemples est très complexe. Les formateurs et les étudiants semblent tour à tour attachés à décrypter la signification d’une intervention, à (faire) comprendre une notion, à poursuivre un objectif de formation ou à chercher des transferts possibles avec des situations de stages passées ou à venir. La demande « d’exemples concrets », si fréquente chez les étudiants, ne semble pas déboucher automatiquement sur une signification partagée. Notre contribution consiste en une étude de cas où deux formateurs coaniment un séminaire de recherche. Ce séminaire de recherche s'inscrit dans le cursus de formation initiale des enseignants se destinant à l’école enfantine et à l’école primaire. Ce cas permet de mieux comprendre dans quelle mesure, et par quels mécanismes, l’usage des exemples contribue ou non à la construction d’un contexte partagé et à la compréhension des apprentissages en formation professionnelle initiale. Plus précisément, cet article montre comment s’articulent de multiples engagements et la négociation d’une compréhension des exemples en s’appuyant sur une autoconfrontation effectuée avec deux formateurs et une étudiante pour accéder à leur point de vue sur l’activité conjointe. Deux démarches complémentaires d’analyse sont menées successivement : l’une consiste à étudier l’activité (prise en tant qu’objet d’étude) pour reconstituer le contexte partagé (ou non); l’autre concerne la construction de la compréhension de l’activité conjointe par les différents acteurs.Téléchargements
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© Nicolas Perrin, Daniel Martin 2007

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