Décentralisation et concurrence dans le système d’éducation québécois et leurs effets sur le travail des enseignants
DOI :
https://doi.org/10.26034/vd.fpeq.2006.020Résumé
Il existe, depuis les années 1960 au Québec, un parti pris en faveur de la construction d’un système d’éducation démocratique. La récente politique de décentralisation initiée par le Ministère de l’Education et légitimée à partir de principes démocratiques doit favoriser la participation des acteurs locaux et particulièrement des parents dans la gestion des établissements scolaires. Cette politique est pourtant venue renforcer une certaine dualisation du système d’enseignement entre les établissements fréquentés par des élèves qui présentent des problèmes d’apprentissage ou encore de comportement et les établissements regroupant les « bons élèves ». Les effets de la décentralisation jumelés à ceux de la concurrence entre établissements, celle-ci étant elle-même exacerbée par le consumérisme de certains parents, contreviennent à l’idéal démocratique proclamé par le Ministère de l’Education du Québec. Ils alourdissent également la tâche des enseignants dans les établissements plus difficiles.Téléchargements
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© Louis Levasseur 2006

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